samedi 29 octobre 2011

Citation : Jacques Cronjé piétine Joe El Abd

Lors de la 8ème journée de Top 14, le Racing Métro n'a pas fait que perdre à la maison face à Toulon. Le club francilien va certainement devoir se passer de son troisième ligne centre titulaire : Jacques Cronjé. Le Sud-Africain s'est rendu coupable d'un piétinement appuyé sur Joe El Abd. Un geste non remarqué par le trio arbitral, mais qui n'a pas échappé au commissaire à la citation de la LNR.

Le joueur du Racing sera convoqué devant la commission de discipline de la LNR. Alors que Sébastien Chabal est blessé, le Racing a fait appel à Rémy Vaquin pour jouer au poste de n°8 face au Castres Olympique. Le joueur originaire d'Aix-en-Provence a crevé l'écran, et pourrait bien faire basculer la hiérarchie.

Le Racing-Métro stoppe l'hémorragie

Enorme exploit du Racing-Métro qui met fin à trois défaites consécutives en allant l'emporter à Castres (23-19) avec une équipe pourtant largement remaniée. Le CO, qui restait sur 7 succès de rang, connaît son premier revers de la saison à domicile. Les Tarnais récupèrent le point de bonus défensif.

On s'attendait à voir une jeune équipe du Racing-Métro se faire manger tout cru par la fougue du CO. C'est l'inverse qui s'est produit et ce dès les premières minutes. Les Franciliens démarraient la partie de la plus belle des manières en mettant de l'intensité dans leur défense. Les offensives tarnaises étaient stériles et c'est Sébastien Descons qui passait les trois premiers points de la partie (10e). Les Racingmen enchaînaient, Mathieu Lorée se mettait en position de drop aux 35 mètres après plusieurs temps de jeu. Son coup de pied faisait mouche (13e). Rory Kockott n'était pas dans un grand soir, il laissait Romain Teulet placer le ballon entre les perches après une première tentative ratée. Les hommes de Pierre Berbizier ne baissaient pas pavillon et ce sont eux qui inscrivaient le premier essai de la partie. Rory Kockott se faisait contrer par Le Roux, le troisième ligne récupérait le ballon et donnait à Descons qui filait à dame (20e). Mais Castres n'est pas sur le podium pour rien. Le CO répliquait dans la foulée. Deux mêlées successives faisaient plier une première ligne francilienne en difficulté. Masoe s'extirpait pour aplatir le ballon (25e). Le match était un peu plus brouillon, la pluie n'aidant pas les trente acteurs. Romain Teulet passait une dernière pénalité après un geste d'antijeu de Saubade qui dégageait volontairement le ballon en touche avec ses mains.
Le numéro de Vakatawa
Les Castrais revenaient sur la pelouse avec de biens meilleures intentions. Teulet bonifiait le travail de ses avants qui commençaient à dominer. Le CO prenait six points d'avance mais Gaëtan Germain était dans un grand soir. Il réussissait des pénalités importantes pourtant excentrées. L'arrière du Racing-Métro permettait à son équipe de rester dans la partie, les jeunes Ciel et Blanc s'accrochaient au point de bonus défensif. Puis arrivait l'éclair de génie de Vakatawa. Juan Imhoff réceptionnait un ballon et se forçait de ne pas le perdre lors du regroupement. Le Fidjien récupérait le cuir, tapait à suivre pour lui-même. Plus personne ne le reverra, il aplatissait le ballon sous les clameurs de ses coéquipiers (76e). Le baroud d'honneur des Castrais ne donnait rien après pourtant cinq minutes d'arrêts de jeu. Le CO préférait jouer à la main plutôt que de prendre les mêlées pour le plus grand bonheur du Racing.
Castres stoppe sa série
La joie des Franciliens à la fin du match prouve la teneur de l'exploit réalisé par les coéquipiers de Nicolas Durand, le centre de formation du Racing-Métro a été à la fête. L'équipe bis annoncée dans les médias a accompli une prouesse en allant chercher la victoire à Pierre-Antoine, un stade habituellement bien gardé. Les Racingmen reprennent des couleurs au contraire des Tarnais qui font la soupe à la grimace. Leur enchaînement de sept victoires consécutives s'est arrêté en chemin. Ils ont été à deux doigts de l'emporter mais la défense adverse a finalement tenu le coup. Les séries des deux équipes se sont inversées mais le CO reste encore largement devant le vainqueur du soir.

vendredi 28 octobre 2011

 LE MATCH
 Regarder le match Castres - Racing ICI

Castres, c'est le pied

Co-leader du Championnat, Castres fait la différence grâce à son jeu au pied depuis le début de la saison, comme le relève notre journal.




Neuf essais, quarante-deux buts de pénalité. Le bilan chiffré de Castres, après les huit premières journées de Championnat, est éloquent. C'est grâce à son jeu au pied que le CO s'est hissé jusqu'au sommet du Top 14 (à égalité de points avec Clermont), au moment de recevoir le Racing-Métro ce vendredi (20h45). Se limiter à ça, cependant, «c'est sous-estimer le volume de jeu [qu'ils produisent]», explique Laurent Travers, l'entraîneur des avants, dans les colonnes de notre journal. «C'est un constat chiffré qui ne met pas en valeur les occasions que nous nous créons. (...) Pour l'instant, on se contente de gagner.» Après sept succès de rang, dont le dernier en date à Montpellier (21-16), les Castrais visent désormais le grand huit pour mettre la pression sur Clermont, qui reçoit Biarritz samedi (14h15).

jeudi 27 octobre 2011

Le concours de pronostic : 9éme journée






Pronostiquez le résultat du match opposant le Racing a Castres ICI

Sondage : Quel résultat ce weekend ?

Castres Racing - La compo

Cross part au Racing-Métro


Joker Coupe du monde de Perpignan, Ryan Cross va de nouveau servir de joker, médical cette fois. Le trois-quarts australien remplacera l'Italien Mirco Bergamasco, indisponible pendant une longue période après son opération de l'épaule, au Racing-Métro. Il rejoindra le club francilien après la prochaine journée de Top 14, vendredi et samedi. Par ailleurs, Juan José Imhoff, l'autre joker médical du Racing, sera présent dans le groupe qui se déplace à Castres vendredi (20h45).

Cronje convoqué

La commission de discipline de la Ligue nationale (LNR) a convoquéJacques Cronje (Racing Metro 92) le 9 novembre prochain. Le 3e ligne sud-africain avait piétiné un joueur adverse lors de la réception de Toulon (9-16). Lejoueur n'est pas provisoirement suspendu.

Castres quasiment au complet

Avant de recevoir le Racing-Métro vendredi, Castres voit son infirmerie se vider. Seuls le pilier Yannick Forestier, opéré des adducteurs, et le deuxième ligne russe Kirill Koulemine (genou) sont indisponibles. Le trois-quart Rémi Lamerat est de retour mais va peut-être attendre encore un peu avant de débuter, de même que le centre Max Evans, car les entraîneurs hésitent à modifier un groupe qui reste sur sept victoires de suite. Si Brice Mach devrait remplacer Marc-Antoine Rallier au talonnage, Matthieu Bonello sera certainement titulaire.

Wisniewski positive


«Nous sommes dans le dur !» Jonathan Wisniewski, l'ouvreur du Racing-Métro, est parfaitement lucide en ce qui concerne la mauvaise passe du club francilien, qui vient d'enchaîner trois défaites et n'a gagné qu'un match de Top 14 en huit journées. Toutefois, le demi d'ouverture refuse de se laisser abattre. «Nous tentons de mettre des choses nouvelles en place, nous ne sommes vraiment pas loin d'y parvenir, mais pour le moment ça bloque... On veut persister parce qu'on se dit que ça va finir par payer, et j'en suis convaincu, ça va payer», a-t-il déclaré au site de la LNR. «Il nous faut plus de confiance, plus de réussite [...] Quand ce sera le cas, nous serons encore plus compétitifs que les saisons passées.» L'année dernière, le Racing a terminé deuxième de la saison régulière et a été éliminé en demi-finale du Top 14 par Montpellier (25-26).

mercredi 26 octobre 2011

Racing: Hernandez au repos

L'ouvreur du Racing-Metro, Juan Martin Hernandez, qui a effectué son retour lors de la défaite (16-9) contre Toulon samedi, sera laissé au repos pour le déplacement à Castres vendredi soir.
En revanche, Pierre Berbizier pourra compter sur un autre Argentin, l'ailier international Juan Jose Imhoff recruté comme joker médical après la blessure de Fall, touché mi-septembre au ligament interne du genou droit et indisponible au moins cinq mois. Par ailleurs, Chavancy sera laissé au repos après une petite blessure aux cervicales subie contre Toulon.

Le groupe de 23 joueurs :
Avants: Arganese, Battut, Ben Arous, Bianchin, Brugnaut, Coetzee, Côme, Ghezal, Lane, Le Roux, Metz, Orlandi, Qovu, Vaquin.

Arrières: Boussès, Descons, Durand, Germain, Imhoff, Jané, Lorée, Saubade, Vakatawa.

lundi 24 octobre 2011

Racing, mauvaise passe de trois

Le Racing-Métro 92 a enregistré sa troisième défaite de rang en Top 14, en s'inclinant chez lui face à Toulon (9-16) lors du choc de la 8e journée. Les Varois ont été réalistes, en faisant la différence en toute fin de première période sur un essai de Rooney (40e), alors que les Ciel et blanc n'ont pas su faire fructifier leur domination avant le repos. Une fois de plus...



Et de trois. Tout avait pourtant bien commencé dans ce championnat pour le Racing, avec deux victoires d'éclat à Colombes face aux deux équipes du Languedoc-Roussillon, Montpellier (30-22) puis Perpignan (47-23). Mais quelques journées plus tard, les hommes de Pierre Berbizier se retrouvent dans une position nettement moins confortable, avec trois défaites de rang dans le cornet suite à leur revers samedi contre Toulon (9-16). Un peu comme à Bordeaux-Bègles la semaine dernière (défaite 18-22), les Racingmen ont largement dominé la première période, mais n'ont pas réussi à concrétiser autrement que par deux coups de pied de Wisniewski. En face, les Varois ont laissé passer l'orage, eux qui enregistraient le retour de Wilkinson en tant que titulaire. Et capitaine, par la même occasion.

Plus mature dans le jeu, le RCT savait qu'il faisait face à la meilleure attaque de Top 14 (au départ de cette 8e journée). Il savait aussi qu'il rencontrait la plus mauvaise défense, et qu'il disposait lui-même de la meilleure défense. L'équation n'est pas si compliquée que ça, d'autant que le résultat a tout à fait confirmé les réalités mathématiques du début de saison. Solides, les Toulonnais n'ont encaissé que neuf points et ont su tenir avec force patience, notamment sur les irrespirables phases de jeu en fin de match. Le Racing s'en sort donc sans essai, et s'est retrouvé comme endormi au moment de voir débouler Smith à l'entrée de son camp, alors que la sirène annonçant la pause allait retentir.

Le pied en touche de Chavancy, comme un symbole

Rooney s'est chargé de conclure cette seule occasion d'essai de la première période - et presque du match - pour le RCT, plutôt acculé jusque-là sur ses bases arrière. L'ultime passe de Tawake a envoyé l'arrière australien à dame, et le Racing ne s'en est jamais relevé, définitivement assommé par la transformation de Wilkinson (40e+1). Auparavant, Wisniewski avait bien passé deux pénalités (7e, 14e), mais "Wilko", après un premier loupé pour se chauffer, en faisait de même (23e, 32e). En fait, le tournant du match est peut-être intervenu très tôt. A la 13e minute précisément, le moment où Wisniewski s'est vu refuser un essai après de longues secondes de réflexion de la part de M. Marchat, assisté par la vidéo. Difficile de déterminer si l'ouvreur ciel et blanc avait effectivement aplati derrière ou sur la ligne, mais l'arbitre a pris ses responsabilités en n'accordant pas les cinq points.

Wisniewski marquait le deuxième de ses deux coups de pied juste après, grâce à un retour à l'avantage, mais la dynamique aurait bien sûr été toute autre avec un essai - probablement - transformé. Toujours est-il que Toulon prenait sept points d'avance à la mi-temps (13-6), et Wilkinson ne se privait pas d'ajouter une pénalité supplémentaire lors du second acte (6-16, 48e). L'Anglais était simplement contesté par la botte lointaine de Germain (9-16, 67e), mais les hommes du fantôme Bernard Laporte - retenu par ses obligations médiatiques - n'ont eu qu'à contenir l'ultime vague offensive du Racing, un sursaut d'orgueil bien trop tardif après la sirène, conclu par une approximation de Chavancy sur l'aile droite et un pied en touche. L'action résume parfaitement un match qui aura confirmé les tendances: le Racing est fragile, Toulon est solide.

samedi 22 octobre 2011

Toulon enfonce le Racing

Opportuniste et solide, Toulon est allé arracher la victoire à Yves-du-Manoir (9-16) face à des Racingmen qui subissent leur troisième défaite de suite.
Le RCT a résisté aux offensives du Racing.(EQ)
Le RCT a résisté aux offensives du Racing.
Mi-septembre, la crise couvait à Toulon. Plus d'un mois plus tard, les Varois semblent avoir laissé passer l'orage automnal et repris des couleurs. Grâce à une victoire marquante acquise au courage ce samedi à Colombes (16-9), ils s'installent confortablement à la 4e place du Top 14, 4 points devant Agen. Si les hommes de Bernard Laporte avaient déployé un impressionnant potentiel offensif à Mayol la semaine dernière face à Perpignan (38-0), ils ont cette fois montré d'autres facettes de leurs qualités : le mental et l'efficacité. Car le RCT a été souvent ballotté par des Franciliens agressifs mais pas assez décisifs.
Juste avant le retour au vestiaire, c'est Rooney qui poignardait les locaux à la suite d'une superbe percée de David Smith (6-13, 40e).
Dès les premières minutes de jeu, les Racingmen dominaient la partie avec un Juan Martin Hernandez en jambes. Mais les Toulonnais ne pliaient pas, ne cédant que sur deux pénalités de Wisniewski (6-0, 6e, 14e). Un moindre mal, surtout que Wilkinson ne laissait pas passer les quelques occasions mis à sa disposition de revenir au score (6-6, 32e). Et juste avant le retour au vestiaire, c'est Rooney qui poignardait les locaux à la suite d'une superbe percée de David Smith (6-13, 40e). Orgueilleux, les joueurs de Pierre Berbizier revenaient avec envie sur la pelouse, mais toujours sans l'étincelle de créativité qui aurait pu leur permettre d'aller à l'essai.

Fin de match à suspense

Wilkinson (6-16, 48e) et Germain (9-16, 66e) se répondaient seulement au pied, avant une fin de match à suspense. Les Franciliens campaient en effet à proximité de la ligne d'essai toulonnaise durant les cinq dernières minutes du match. Mais même à 14 après le carton jaune reçu par Smith (79e), les Varois parvenaient à repousser les offensives des ciels et blancs, et à conserver leur avantage au score. Désormais 7e de Top 14 après leur troisième défaite consécutive, le Racing devra rapidement se ressaisir pour ne pas voir s'échapper au classement les équipe de têtes. Une tâche d'autant plus ardue que les partenaires de Chavancy doivent se déplacer chez le co-leader castrais vendredi prochain.

L'exploit pour Toulon

En s'imposant au Racing (16-9), Toulon confirme sa montée en puissance et s'impose comme l'une des équipes en forme de ce début de saison. Tout le contraire d'une formation du Racing qui s'enlise avec cinq revers sur les six derniers matchs. Les Franciliens ont pilonné mais ont été stériles.

 

 

L'occasion était parfaite. A la 35e minute, après une domination stérile sur l'ensemble de la première période, les Racingmen était en très bonne position pour prendre l'avantage. Après deux mêlées où ils étaient pourtant bousculés, les Franciliens pilonnaient la défense toulonnaise à moins de cinq mètres de l'en-but. Après plusieurs temps de jeu, les Varois reprenaient in-extrémis Battut mais se mettaient à la faute. Pas question pour les Racingmen de choisir autre chose qu'une nouvelle mêlée. Grosse erreur. Dominateurs dans ce secteur de jeu, les joueurs du RCT allaient en profiter pour récupérer le cuir. Et se dégager. Une tentative francilienne ratée qui aurait sûrement changé la face de cette rencontre.
Car, moins de cinq minutes plus tard, les Toulonnais, pourtant pas à leur avantage en première période, allaient se montrer réalistes. Une percée de Smith écartant trois défenseurs du Racing sur la gauche permettait à l'arrière Rooney de filer à dame juste avant la sirène. Wilkinson, pourtant pas dans un grand jour, passait la transformation. Malgré une timide domination francilienne en première période résumée par deux pénalités de Wisniewski, et autant de l'ouvreur anglais profitant des erreurs parisiennes, les Toulonnais repartaient au vestiaire avec l'avantage : 13-6.
De trop nombreuses imprécisions franciliennes
Comme en début de match, l'entame de la deuxième période était bien francilienne. Mais une nouvelle fois, les hommes de Pierre Berbizier étaient trop imprécis. Leurs petites erreurs offraient plusieurs pénalités aux joueurs du RCT qui n'en demandaient pas tant. Ratant plusieurs tentatives, Johnny Wilkinson ajoutait une seule pénalité dans la besace des siens. Mais cela s'avérait suffisant. En face, trois points de pénalité n'y changeaient rien. Les Racingmen avaient beau se lancer dans une dernière bataille après la sirène, le ballon était mal maitrisé à la 83e minute... Et terminait en touche sous les yeux de Chavancy.
Sous le coup de sifflet final de l'arbitre, les Toulonnais n'avaient plus qu'à se laisser porter par leur joie. Doucement mais sûrement, les Varois se font une place dans les premiers de ce Top 14. Une semaine après leur large victoire sur Perpignan, 38 à 0, ils remportent ce samedi leur deuxième victoire à l'extérieur après celle acquise à Bordeaux le 16 septembre dernier. Ils sont quatrièmes, à quatre points de Toulouse. Une montée en puissance dont les Racingmen ne peuvent pas se vanter. Vainqueurs de leurs deux premiers matchs, ils viennent de subir leur troisième défaite consécutive, et la cinquième depuis le début de la saison. Septièmes malgré tout au classement, les joueurs du Racing doivent au plus vite se relancer. Dès la semaine prochaine à Castres ? Une mission des plus compliquées. A moins que les Franciliens se montrent beaucoup plus précis et réalistes.

vendredi 21 octobre 2011

RM 92 v RCT - La compo du Racing

Voici la composition du XV de départ du Racing Metro 92 appelé à débuter la rencontre face au RC Toulon à l'occasion de la 8ème journée de Top 14 ce samedi à 16h15 au stade Yves du Manoir.


RM 92 v RCT - La présentation du match





Le Racing Metro 92 reçoit le RC Toulon ce samedi au stade Yves du Manoir de Colombes pour le compte de la huitième journée du Top 14 Orange. Un seul objectif pour le Racingmen : concrétiser ses temps forts pour remporter leurs matchs.


A la sortie du match contre Bordeaux, les statistiques pouvaient expliquer à elles seules la défaite concédée en Gironde. Six franchissements pour les Franciliens, trois pour l’Union Bordeaux Bègles. 124 passes pour les Girondins, 184 à l’actif des Altoséquannais.

L’analyse est claire : les Ciel et Blanc ont joué, essayé mais pas concrétisé. 104 plaquages pour le Racing, 138 pour l’UBB. Les Ciel et Blanc ont joué, essayé mais surtout buté sur une défense de haut vol des hommes de Marc Delpoux. Et surtout, les joueurs de Pierre Berbizier ont pêché dans le dernier geste, celui qui doit vous mener derrière la ligne, empocher cinq points - voire sept - et retourner dans votre camp avec la confiance d’une équipe qui sait tuer ses matchs.

Car les Ciel et Blanc ont largement eu l’occasion de s’échapper au score, notamment au cours d’une première mi-temps totalement maîtrisée. A la pause, ils auraient dû rentrer aux vestiaires plus sereins mais l’essai encaissé en fin de première période sonnait le début de la révolte bordelaise.

Cette révolte, les Toulonnais l’ont mise en application dès le début de leur rencontre du week-end dernier face à Perpignan et ce, quatrevingt minutes durant. Une rencontre maîtrisée de bout en bout, au point de terrasser une équipe perpignanaise plus habituée à rivaliser qu’à couler dans la rade Toulonnaise.

Les coéquipiers de Julien Saubade (ci-dessus face à Bordeaux-Bègles) le savent et la défaite en Gironde le leur a rappelé : rien est acquis, tout reste à prouver.

Une victoire face à Toulon est impérative pour rester dans le haut du classement. Mais pour cela, il faudra y mettre les ingrédients et surtout, surtout, CON-CRE-TI-SER.

RM 92 v RCT - Le groupe du Racing

Voici le groupe de 25 joueurs retenus par Pierre Berbizier et son staff pour la rencontre de la 8ème journée de Top 14 face au RC Toulon ce samedi à 16h15 au stade Yves du Manoir de Colombes.


Avants: Arganese, Battut, Ben Arous, Coetzee, Cronje, Dellapé, Galindo, Ghezal, Leo'o, Lo Cicero, Noirot, Qovu, Tuugahala, Van der Merwe, Vaquin.

Arrières: Bobo, Chavancy, Durand, Germain, Hernandez, Lorée, Matavesi, Saubade, Vakatawa, Wisniewski.

Le concours de pronostic : 8éme journée


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A vous de jouer bonne chance a tous !!

Sondage : La France sur le toit du monde ??

Midi Olympique: Les maux bleus du Racing Métro


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mercredi 19 octobre 2011

Un Racing aux deux visages

Meilleure attaque et pire défense du championnat. Tel est le bilan du Racing Métro, qui vient de s'incliner face à Bordeaux, au bout de sept journées de championnat. Un constat qui en dit long sur le double visage que peuvent arborer les hommes de Pierre Berbizier depuis le début de la saison.

 

Vendredi soir, aux alentours de 23 heures. Les Racingmen quittent le stade Chaban-Delmas, la tête basse. Pour cause, ils viennent de subir un revers tout aussi surprenant que logique face au promu Bordelais (22-18). "On a fait de bonnes choses pourtant," résume Jonathan Wisniewski. Et c’est bien ce "pourtant" qui blesse : le Racing attaque bien mais sa défense est perméable.
La preuve par les chiffres : depuis le début de saison, les Franciliens sont tout bonnement meilleure attaque (190 points inscrits) et pire défense (169 points encaissés) du championnat ! Une inconstance qui les place à la sixième place du Top14. Jusque là, rien de vraiment alarmant. Mais il ne faudrait pas que cette situation dure trop longtemps. Sous peine d’énerver encore un peu plus Pierre Berbizier…

Berbizier : "Nous sommes tous petits"
Cette nouvelle défaite à l’extérieur – la quatrième depuis septembre – qui plus est face au plus petit budget du championnat, a semblé irriter au plus haut point l’ancien sélectionneur de l’Italie. Dans l’intimité de son vestiaire, il aurait même tancé ses joueurs sur leur attitude : "Nous avons le comportement d’une grande équipe, alors que pour le moment nous sommes tous petits". Mais s’il y en a au moins un qui se fait grand depuis le début de saison, c’est Jonathan Wisniewski. Auteur d’un sans-faute au pied (6 sur 6) vendredi dernier, l’ouvreur du Racing en est à sa 24ème tentative réussie de suite. Une statistique qui le place bien entendu en tête des réalisations (105 points) et de l’adresse (88,1 %).
Sauf que le Racing Métro ne peut pas se reposer uniquement sur la qualité de son buteur. Et la première mi-temps du match contre l’UBB en est le parfait exemple. Ultra-dominateur tout au long du premier acte, les Racingmen ont été incapables de concrétiser cette supériorité par un essai. Au contraire des Bordelais, qui, sur leur première incursion, aplatissent entre les perches. Une inconstance qui pourrait bien leur coûter cher, ce que confirme Julien Saubade : "Il ne faut pas que cette spirale dure trop longtemps. Nous devons réagir dès le week-end prochain à Colombes face à Toulon." Ne reste plus qu’à passer des paroles aux actes.

mardi 18 octobre 2011

RM92/RCT : Cédric Marchat au sifflet

L'arbitre du comité Midi Pyrénées dirigera la rencontre Racing Métro 92 - Rugby Club Toulonnais ce samedi à 16h15 à Colombes. Il sera assisté de M. Hadj Bachir et M. Bordeneuve.


Ce samedi 22 octobre à 16h15, le Rugby Club Toulonnais se déplace au Stade Yves-du-Manoir pour affronter le Racing-Métro 92 dans le cadre de la huitième journée de TOP 14 Orange 2011-2012.
Cette rencontre sera arbitrée par M. Cédric Marchat du comité Midi-Pyrénées. Il sera assisté de M. Akim Hadj Bachir (Auvergne) et de M. René Bordeneuve (Armagnac-Bigorre).
M. Eric Gonthier (Poitou Charentes) sera quant à lui chargé de l'arbitrage vidéo.

samedi 15 octobre 2011

Bordeaux avec tout son coeur

 

 

Le promu girondin décroche un succès de prestige devant le Racing-Metro (22-18) et engrange de précieux points dans l'optique du maintien. Héroïque en défense face à des Franciliens dominateurs, l'UBB s'est nourri des fautes adverses pour s'échapper. Le Racing, maladroit, peut avoir des regrets.

L'Union Bordeaux-Bègles n'a toujours pas encaissé d'essai après trois rencontres au stade Jacques-Chaban-Delmas, où elle dispute ses matches de gala cette saison. Une statistique loin d'être anecdotique, qui prouve la solidité défensive des Girondins face aux grosses écuries du Top 14. Ce vendredi soir, c'est la meilleure attaque du championnat, le Racing, qui s'est cassée les dents face aux hommes de Marc Delpoux. Permettant à l'UBB de signer son plus prestigieux succès depuis son retour dans l'élite (22-18).
Une victoire loin d'être acquise au terme de la première demi-heure, tant la domination des Franciliens semblait étouffante. Mais en ne laissant que trois pénalités à la portée de Wisniewski (14e, 23e, 33e), les Bordelo-Béglais, arc-boutés et courageux en défense, restaient au contact en attendant des instants meilleurs. Et sur leur seconde incursion seulement dans le camp adverse, ils trouvaient la faille. Au terme d'une longue séquence construite, Houston fixait à merveille Leo'o et servait Rey, lancé, pour un essai qui relançait totalement la rencontre (7-9, 39e).
Sans-faute des buteurs
D'autant que les Racingmen n'allaient jamais vraiment s'en remettre. Au retour des vestiaires, ils multipliaient les fautes, au point de voir leurs adversaires prendre pour la première fois le score sur une pénalité de Fraser (44e). Moins dominateurs dans la possession et dans l'occupation, les joueurs de Pierre Berbizier s'en remettaient encore à la botte de leur ouvreur. Auteur d'un sans faute ce vendredi, Wisniewski enquillait ainsi trois nouveaux coup de pieds (46e, 69, 76e) à la demande de son entraîneur. Même lorsque l'on pensait que les Racingmen allaient tenter le tout pour le tout en allant chercher la pénaltouche, voyant que Fraser puis Lopez connaissaient eux aussi une réussite optimale dans leurs tentatives et maintenaient l'UBB en tête au tableau d'affichage.
Si les Girondins ont offert une défense héroïque, ils remercieront aussi leurs adversaires pour leurs imprécisions. "On s'était dit qu'il fallait être intelligents et disciplinés. on a été bêtes et indisciplinés. (...) Il faudra être un peu plus humbles à l'avenir", résumait ainsi Johnathan Wisniewski à l'issue de la rencontre. Son équipe s'est en effet souvent mise à la faute, notamment en mêlée, et a rendu un nombre considérable de ballons en touche et sur des en-avant. De quoi ajouter à la déception des Racingmen qui venaient clairement pour gagner à Bordeaux après un bilan mitigé en ce début de saison, et qui devront se contenter du point de bonus défensif. Au contraire, le public du stade Chaban-Delmas, venu nombreux pour cette affiche et qui a amplement rempli son rôle de seizième homme, se félicite de voir ses protégés quitter la place de lanterne rouge.

jeudi 13 octobre 2011

Opération pour Bergamasco

A peine rentré de Nouvelle-Zélande, l'ailier italien Mirco Bergamasco n'a rejoint son club que le temps d'examens médicaux. Le joueur du Racing doit se faire opérer d'une épaule en fin de semaine et sera disponible pour une longue période.

"On a perdu Bergamasco. Notre effectif ne s'étoffe pas, il "s'émoffe" !", a dit le manager Pierre Berbizier

mercredi 12 octobre 2011

Imhoff joker médical



Comme le blog l'annoncé Juan José Imhoff rejoint le Racing-Métro 92 en tant que joker médical, comme l'annonce le club francilien sur son site officiel. L'ailier argentin, qui faisait partie de la sélection albiceleste en Nouvelle-Zélande, vient pallier les absences sur blessure de Benjamin Fall et Mirco Bergamasco. Imhoff ne sera cependant pas du déplacement en Gironde ce week-end pour la 7e journée du Top 14.

Revoilà Hernandez


Après avoir repris l'entraînement (sans contacts) fin septembre, Juan Martin Hernandez est apte à renouer avec la compétition. Gravement blessé au genou en mars dernier, l'ouvreur argentin fait en effet partie du groupe du Racing appelé à affronter l'Union Bordeaux-Bègles, vendredi (20h00) lors de la 7e journée du Top 14.

Le groupe :

Avants : Arganese, Battut, Ben Arous, Coetzee, Cronje, Ghezal, Le Roux, Leo'o, Lo Cicero, Noirot, Orlandi, Qovu, Tuugahala, Van der Merwe, Vaquin.
Arrières : Bobo, Boussès, Chacancy, Descons, Durand, Hernandez, Matavesi, Saubade, Vakatawa, Wisniewski.

lundi 10 octobre 2011

Retour des internationaux


Ce dimanche, le club a enregistré les retours des mondialistes italiens et fidjiens.

Ainsi, Andréa Lo Cicero, Mirco Bergamasco et Albert VuliVuli ont rejoint leurs coéquipiers et postulent pour intégrer le groupe retenu pour le déplacement à Bordeaux.

Présentation : Juan Imhoff

Un joker au Racing


En raison des blessures combinées de l'arrière Benjamin Fall (rupture du ligament interne genou droit) et du centre François Steyn (rupture d'un pectoral), le Racing aurait décidé d'engager un joker médical. Il pourrait bien s'agir de l'ailier argentin Juan Imhoff, qui a participé au Mondial.
La piste d'un joueur sud-africain aurait également été sondée.

Entraînement ouvert au public


L'entraînement du Racing Metro 92 sera ouvert au public et aux médias mercredi 12 octobre à partir de 14h.

samedi 8 octobre 2011

So french !

 


Moribond depuis le début de la compétition, le XV de France a livré un grand match pour sortir l’Angleterre en quart (19-12). Fidèles à leur réputation, jamais aussi forts que lorsqu'on ne les attend pas, les Bleus ont livré un combat fantastique. Face au pays de Galles, ils viseront une 3e finale.


Imprévisibles, les Français ? Ceux qui croient ça n'étaient pas avec eux ces derniers jours. Toute la semaine, les Bleus l'avaient répété : c'est au pied du mur qu'ils se subliment. Après l'humiliante défaite face aux Tonga, c'est un gratte-ciel qui se dressait devant eux. Et ils l'ont enjambé comme un simple trottoir pour continuer leur ascension vers les étoiles. Le meilleur est né du pire, c'était annoncé.

Ce samedi sur la pelouse de l'Eden Park, les Bleus de Marc Lièvremont sont entrés dans l'histoire du rugby tricolore en devenant la première équipe de France à éliminer l'Angleterre en Coupe du monde au terme d'un match parfaitement maîtrisé. L'envie qui manquait aux Bleus depuis le début de la compétition a enfin jailli. Et asphyxié des Anglais complètement désarçonnés.

Les Français ont gagné leur match en première mi-temps. A la demi-heure de jeu, ils menaient déjà 16-0 après deux essais de Clerc (22e) et Médard (30e). Des essais construits, marqués par des trois-quarts survoltés et qui jouaient enfin collectivement. La pugnacité de Clerc sur le premier et le superbe geste technique de Palisson - qui fixait trois défenseurs et remettait intérieur pour Médard - sur le deuxième étaient jubilatoires.

L'envie et la bonne stratégie

Comme l'avaient clamé les Français toute la semaine, c'est avant tout le combat qui allait leur faire gagner la bataille. Agressifs juste ce qu'il faut mais à la fois disciplinés, solides en mêlée et surtout efficaces en touche, les "gros" ont permis à leurs trois-quarts d'enfin se libérer. .

Les Anglais se sont rebellés en deuxième période, c'est vrai. Ils l'ont même dominée. Alors que les Bleus multipliaient les fautes (huit contre une en deuxième mi-temps), les hommes de Martin Johnson prenaient l'initiative du jeu. Ils étaient récompensés de leurs efforts à la 55e minute, avec un essai de Foden (16-7). Mais ils manquaient de lucidité et permettaient à la France de gérer son avance. Le drop de Trinh-Duc à la 73e pliait définitivement la rencontre, malgré un nouvel essai de Cueto à la 77e.

La révolte tant attendue est donc arrivée. Amenée par un Parra de gala, la France a brillé de son rugby enlevé et signé l'une des plus belles victoires du XV de France en Coupe du monde. Quand les Bleus jouent comme ça, ils sont irrésistibles. Et imbattables. Pourvu que ça dure.

vendredi 7 octobre 2011

RUGBY Racing - Clermont (espoirs), ce samedi à Blois


Ce samedi, à partir de 15 h, le stade Saint-Georges de Blois accueillera un match amical opposant les équipes - de 23 ans du Racing Métro 92 et de l’AS Clermont-Auvergne. Clermont est double championne de France en titre de la catégorie dont le dernier obtenu contre le Racing Métro 92. Quelques joueurs présents ce samedi ont déjà eu l’occasion de participer à des matchs de Top 14 et nombre d’entre eux sont internationaux Espoirs. Les successeurs des Chabal, Domingo, Chavancy, Wisnieski et Rougerie seront sur la pelouse de Blois ce samedi après-midi. Entrée gratuite.

Pierre Berbizier : "Il n'y a pas de favori dans les France-Angleterre"

L'ancien entraîneur du XV de France analyse les foces en présence à la veille du quart de finale. Interview. 

L'équipe de France "qui mérite le moins d'être championne du monde jusqu'à présent peut aller au bout", analyse l'ancien entraîneur des Bleus, Pierre Berbizier. (AFP)

Pierre Berbizier, actuellement manager du Racing Métro 92 et ancien entraîneur de l'équipe de France de 1991 à 1995 avec laquelle il a remporté le Tournoi des 5 Nations 1993 et a terminé 3e de la coupe du monde 1995 revient pour "Le Nouvel Observateur" sur le début de compétition chaotique du XV de France et le quart de finale contre l'Angleterre, samedi 8 octobre à Auckland.

La défaite contre les Tonga est encore dans toutes les têtes. N'est-ce pas handicapant avant de rencontrer l'Angleterre ?
- C'est toujours handicapant même si les Français ne sont jamais aussi forts que quand ils sont au pied du mur. Il est moins évident de gérer la destruction plutôt que la construction. On y perd de l'énergie.
On peut toujours se mobiliser sur un événement. Tout le monde l'espère d'ailleurs. Mais là encore, se mobiliser consomme beaucoup d'énergie. Cela laissera forcément des traces.

Certains joueurs, dont Lionel Nallet, ont reconnu avoir fait preuve d'un manque de caractère. Qu'est-ce qui cloche selon vous ?
- Vu de l'extérieur, on a le sentiment que les joueurs et le staff tâtonnent. Quand une équipe entre sur le terrain sans assurance, elle est nécessairement en difficulté.
Avec ce turn-over permanent, personne n'est sûr de sa place. Qui parle et à qui ? L'exemple d'Harinordoquy est flagrant à cet égard. Cet automne, Il était capitaine à un match avant de sortir à la mi-temps et de disparaître du XV titulaire.
Les leaders annoncés il y a plusieurs mois ne le sont plus aujourd'hui. C'est difficile pour les joueurs de se situer.

A l'exception d'Imanol Harinordoquy et de Nicolas Mas, Marc Lièvremont a reconduit le même XV que contre les Tonga pour affronter l'Angleterre. Qu'en pensez-vous ?
- Mas était attendu… Encore faut-il savoir où il en est physiquement de sa déchirure. Revenir à ce niveau en trois semaines est un gros risque. A quel niveau se situe-t-il pour jouer un match aussi important ?
Harinordoquy ? C'est encore une interrogation dans la mesure où Marc Lièvremont avait pris deux numéro 8, Lakafia et Picamole, et c'est finalement Harinordoquy qui joue.

Et la reconduction de Morgan Parra à l'ouverture ?
- C'est pareil. Marc Lièvremont a pris trois demis d'ouverture pour en faire jouer un quatrième. Cela dit, c'est la première fois qu'il fait preuve de continuité. Mais dans une logique qui devient illogique. Jouer les Anglais en se privant du jeu au pied est un gros risque. Un de plus. On ne s'improvise pas demi d'ouverture à ce niveau là. Contre les Tonga, on a bien vu que ca ne marchait pas. De même que son association avec Yachvili. Pour ne rien arranger, ils sont tous les deux gauchers. Les Anglais ne sont pas fous. Ils vont orienter leur jeu sur leur côté droit (c'est-à-dire sur notre côté gauche). Espérons qu'il ne pleuve pas.

Que pensez-vous du management de Marc Lièvremont depuis le début de la coupe du monde ?
- Dans le fond, c'est l'effacement de l'encadrement qui m'interpelle. On n'a pas vu Maso. On n'a pas entendu ses adjoints. Comme les responsables fédéraux d'ailleurs. Et la DTN qui n'a rien fait pour soutenir Marc... Ca prouve son isolement aujourd'hui.
Sur la forme, on l'a senti un peu déprimé. Il s'est lui-même évalué entraîneur de Pro D2. Il s'est lui-même comparé à Domenech. Cela dit, il se bat avec son cœur, avec son honnêteté, mais il semble parfois dépassé.

Les Anglais sont la bête noire des Bleus en coupe du monde. Peuvent-ils les battre ?
- Bien sûr ! Ca se jouera sur la capacité des Français à être présents sur les fondamentaux de ce jeu. Martin Johnson [le sélectionneur de l'Angleterre, ndlr] a rebâti cette équipe à l'image de celle qu'il commandait sur le terrain en 2003 avec Jonny Wilkinson à l'ouverture. En revanche, les Anglais ne possèdent pas la même puissance physique qu'il y a 8 ans. On peut les faire douter notamment dans les phases de conquête, en mêlée, en touche…C'est là notre chance !

Qui est favori ?
- Il n'y a pas de favori dans les France-Angleterre, encore moins en coupe du monde.

Qui voyez-vous champion du monde ?
- La donne a beaucoup changé avec les blessures de Carter (chez les Néozélandais), de Botha et Steyn (chez les Springboks). Il n y a un nivellement des valeurs. C'est la chance de l'équipe de France. C'est tout le paradoxe de cette coupe du monde. L'équipe qui mérite le moins d'être championne du monde jusqu'à présent peut aller au bout.

mercredi 5 octobre 2011

Chabal a «la boule au ventre»

Sébastien Chabal revient sur le parcours des Bleus au Mondial, les difficultés françaises et les raisons de croire à une qualification.
 

Depuis la France, Sébastien Chabal suit les déboires des Bleus au Mondial néo-zélandais. Plusieurs milliers de kilomètres qui n'empêchent pas le joueur du Racing de vivre l'événement à fond. «J'ai encore une boule au ventre en pensant à ce dernier match perdu contre des Tongiens qui ont montré un coeur et un courage énormes dans cette partie, avoue la star sur son blog. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer. Tout comme je n'ai toujours pas d'explication pour notre match perdu contre les Italiens.»
Chabal tente tout de même de diagnostiquer le mal des Bleus, et Marc Lièvremont n'est pas épargné. «En instaurant un turn over permanent, je crois que le staff a brouillé les esprits de tous les joueurs au sein du groupe. Par la même occasion, il ne lui a pas donné la possibilité d'engranger de la confiance.»
Mais l'ancien joueur de Sale ne voit pas le quart de finale contre l'Angleterre comme une bataille perdue d'avance. «Je crois que nous devons arrêter de nous poser des questions et revenir à des choses très simples. Cette équipe a été performante en 2010 (un grand chelem lors du Tournoi) en proposant un jeu assez restrictif et en étant forte sur ses bases (...) Il est désormais temps de prendre du plaisir.»

"Il va falloir mettre des coups de tronche"

Lionel Nallet est en colère. Mais c'est à lui-même que le deuxième ligne tricolore (35 ans, 67 sélections) en veut surtout. Passé à côté de son match -comme le reste de l'équipe- face aux Tonga, le joueur du Racing-Metro a de furieuses envies de rachat contre les Anglais samedi en quart de finale.




Il y a eu beaucoup d'engagement lors de l'entraînement en opposition mardi. Le groupe avait-il besoin de cela ?

Lionel NALLET : On a senti beaucoup de motivation lors de cet entraînement. Nous voulons tous sauver notre honneur sur ce match... Il y a eu de la honte après le revers contre les Tonga. La Coupe du monde, c'est un rêve d'enfants, tout le monde voudrait la faire. On y est et on regarde ce qui se passe, on se plaint de tout. On est tombé dans le n'importe quoi ! Mais cette défaite nous a fait réagir. Ce ne sera pas la même équipe de France sur le terrain samedi. Dans le rugby français de toute façon, il est fréquent que le groupe se resserre après un revers cuisant. C'est le cas là aussi. Il faut arrêter de se poser des questions, de dire que les entraînements sont trop longs et que ça ne va pas. C'est ce que nous faisons depuis le début de la semaine eet tout va mieux : ça va plus vite aux entraînements, les ballons tombent moins par terre. C'est magique...

Le groupe s'est dit des choses après la défaite contre les Tonga. Pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt ?

L.N. : Nous vivons ensemble, nous passons beaucoup de temps les uns avec les autres et nous nous apprécions. Peut-être trop. On a eu pas eu envie de se heurter, de se froisser ou de s'agacer. Au final, on ne s'est agacé nulle part, ni entre nous, ni sur le terrain. Mais chacun a reconnu qu'il s'était trompé et a fait son mea culpa. Il est temps de passer à autre chose maintenant.

Vous connaissez bien les Anglais pour les avoir rencontrés à de nombreuses reprises. Que pouvez-vous nous dire d'eux ?

L.N. : J'ai vécu pas mal de France-Angleterre en effet. A chaque fois, on regarde ce qu'ils font à la vidéo et, à chaque fois, ils nous sortent autre chose.. Il va falloir s'adapter. Mais j'ai envie de dire que notre principal problème actuellement, c'est nous et pas les Anglais. Je m'en fous que nous les affrontions eux ou une autre équipe. Nous jouerons de la même manière. Vous n'arrêtez pas de nous poser des questions sur le jeu, le jeu et le jeu... Mais c'est compliqué d'en parler après ce qu'on a fait face aux Tonga. Quand nous mettrons les bons ingrédients dans le combat, le jeu viendra tout seul. Le XV de France a les bons joueurs mais tu peux avoir tout le talent que tu veux, tu ne peux pas gagner si tu joues en reculant.

On sent que vous en avez gros sur le coeur.

L.N. : C'est le cas, mais c'est contre moi-même. Vous (la presse, ndlr) êtes pénibles aussi mais c'est moi qui suis sur le terrain... Contre les Tonga, je me suis beaucoup déplacé mais ce n'est pas ce qu'on me demandait. Je n'ai pas été présent dans l'engagement. Il va falloir y aller et "mettre des coups de tronche" comme on dit. Je suis le doyen de cette équipe, et si moi je ne suis pas capable de le faire...

Vous tenez le même discours qu'après la défaite en Italie durant le dernier Tournoi.

L.N. : Oui, parce qu'il faut se regarder en face. A un moment, nous avons eu tendance à chercher des excuses, à nous défausser, à parler de jeu ou de je ne sais quoi. Le message que je veux passer à tout le monde, et notamment aux autres joueurs, c'est que sans combat, le jeu n'existe pas. Peut-être que nous sommes moins bons que d'autres équipes rugbystiquement... C'est même une certitude, je ne vais pas m'en cacher. Mais si on assure l'essentiel, tout peut arriver.

Craignez-vous de jouer votre dernier match en équipe de France samedi ?

L.N. : Je me le suis dit, en effet. J'ai 35 ans, c'est ma dernière Coupe du monde et à un moment, je me demande : "Qu'est-ce que j'ai foutu ?". J’ai des choses à me faire pardonner. Samedi, je jouerai peut-être mes 80 dernières minutes sous ce maillot avec lequel j'ai connu beaucoup de moments de plaisir. Je ne sais pas ce qu'il adviendra de moi dans le XV de France à l'issue la compétition mais il y aura des changements et je ne suis pas sûr d'apporter grand chose... Alors j'ai envie de profiter de l'aventure et qu'elle se poursuive le plus longtemps possible.

Nallet : "Epauler Titi"


Le deuxième ligne et ancien capitaine du XV de France Lionel Nallet a déclaré mercredi que "les anciens" du groupe France devaient "plus épauler" l'actuel capitaine Thierry Dusautoir, à trois jours du quart de finale du Mondial-2011 contre l'Angleterre samedi à Auckland.
"Pour Titi, forcément, c'est difficile. Il est capitaine, j'ai connu ça, j'ai connu aussi des défaites quand on se présente devant vous (les médias) sans explications et c'est difficile", a déclaré Nallet, 35 ans, 67 sélections, premier capitaine désigné par l'entraîneur Marc Lièvremont de janvier 2008 à mars 2009. "Titi, il prend beaucoup sur lui. Il est capitaine, il aimerait amener l'équipe vers la victoire et il n'y a pas forcément toujours du répondant. Quelque part, oui, on est plusieurs anciens et on doit plus épauler Titi. Après, moi, c'est clair que je ne l'épaulerai pas par des discours ou quoi que ce soit. Je l'épaulerai sur le terrain", a-t-il poursuivi.
Thierry Dusautoir, successeur de Nallet au capitanat, s'était montré particulièrement affecté après l'humiliante défaite (19-14) contre les îles Tonga samedi à Wellington.
"Il laisse beaucoup d'énergie à bouger ses mecs. Lui seul est exemplaire. Qu’il se concentre sur sa performance. On a assez de joueurs au palmarès éloquent, de talent et d'expérience pour l’aider dans la gestion du groupe", avait déclaré Lièvremont au lendemain de la défaite.

Jeu vidéo: Rugby Challenge disponible aujourd'hui !


Rugby Challenge, le dernier jeu vidéo de Rugby est sorti sur Playstation 3

Pour les versions Xbox et PC il vous faudra attendre jusqu’au 14 Octobre au plus tard.

Pour information, Rugby Challenge possède la licence du TOp 14, ainsi, le Racing et toutes les autres équipes du Top 14 y sont représentées ! Ce n’est pas tout puisque d’autres championnats comme le Super 15 ou la Premiership sont disponibles également !

Le jeu propose un mode online afin de s’affronter en ligne contre d’autres adversaires.


Pour ceux qui l’achèteront, postez ici vos ID playstation afin de se retrouver sur une partie online entre supporter !

mardi 4 octobre 2011

Concours des pronostics: Inscrivez vous !!!

Bleus : Avec Estebanez


Le centre de l'équipe de France Fabrice Estebanez, qui a terminé sa Coupe du monde en raison d'une suspension de trois semaines, était présent au Smart Stadium pour l'entraînement collectif des Bleus ce mardi après-midi. Il a participé à la séance avec ses coéquipiers.

En revanche, le capitaine Thierry Dusautoir (contusion épaule gauche) et Aurélien Rougerie (entorse acromio-claviculaire) étaient absents. Le troisième ligne toulousain devrait reprendre demain mercredi et le centre est attendu sur les terrains dans la semaine selon le sélectionneur Marc Lièvremont.

lundi 3 octobre 2011

LE TOP 50 DES JOUEURS MARQUANTS

A l'occasion de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, Rugbyrama propose un Top 50 des joueurs les plus marquants de l'histoire de la compétition. Dix joueurs par jours jusqu'à vendredi, veille des quarts de finale. Il commence ce lundi avec les joueurs classés de la 50e à la 41e place.On y retrouve a la 42éme place le racingmen JUAN MARTIN HERNANDEZ (Argentine) 
Apparu lors du Mondial 2003, El Mago a surtout brillé en 2007 à l'ouverture. Ses inspirations et ses chandelles ont fait tourner les têtes tricolores (2 fois), ses drops celle des Irlandais. L'Argentine a buté sur les Boks mais pris une 3e place historique.

Estebanez: Pas d'appel

 

Le centre de l'équipe de France Fabrice Estebanez ne fera pas appel des trois semaines de suspension que lui a infligé le commissaire anglais chargé de statuer sur le plaquage dangereux qu'il a effectué sur un Tonguien lors du dernier match de poule samedi.

En effet, pour un tel acte, Estebanez aurait du écoper de six semaines de suspension. Mais le commissaire a tenu compte du bon comportement d'Estebanez qui a admis les faits et de l'absence de facteurs aggravants, réduisant ainsi la sentence à trois semaines.
Fabrice Estebanez voit ainsi son Mondial se terminer.

Steyn mieux que Carter ?


Jamais avare de bons mots, le sélectionneur de l'Afrique du Sud Peter de Villiers a affirmé ce lundi que la perte de son centre François Steyn, forfait en raison d'une blessure à une épaule, était plus importante que celle du Néo-Zélandais Daniel Carter pour les All Blacks.
"Je pense que c'est une perte plus lourde, a-t-il assuré. François est arrivé à la Coupe du monde en tant qu'arrière. Nous avons été forcés de le mettre au centre et il nous a montré sa valeur. Il a sa place dans cette équipe, il va vraiment nous manquer."

Steyn opéré vendredi


Le trois-quarts centre des Springboks, Frans Steyn, blessé à l'épaule, a du déclarer forfait pour le Mondial, le week-end dernier. Il quittera Wellington, où sont basés les champions du monde en titre, ce mardi et se fera opéré à Durban vendredi prochain.
Le joueur du Racing sera de retour à Paris la semaine prochaine.

Coupe du monde de rugby - Mondial terminé pour Estebanez

Le trois-quarts centre français Fabrice Estebanez vient d'être suspendu trois semaines par la commission de discipline de l'IRB suite à un plaquage dangereux sur le troisième ligne Joseph Tuineau lors de la défaite face au Tonga. Sa Coupe du monde est terminée.


Fabrice Estebanez a terminé sa Coupe du monde. Le joueur, qui a été entendu par la commission de discipline de la Rugby World Cup ce lundi en fin d'après-midi à Auckland, a écopé de trois semaines de suspension. Son argumentaire, appuyé par le manager des Bleus Jo Maso et un avocat néo-zélandais, n'a pas convaincu semble-t-il...

Le centre tricolore a été reconnu coupable d’acte de jeu déloyal contraire à la Règle 10(4)(j). C'est un plaquage dangereux sur le troisième ligne remplaçant tonguien Joseph Tuineau qui lui est reproché. A le 65e minute de jeu, à peine cinq minutes après son entrée en jeu, Fabrice Estebanez avait été sanctionné pour un "plaquage cathédrale". Immédiatement, il avait levé les mains en guise de bonne foi mais cela n'avait pas empêché M. Kaplan de sortir le carton jaune.

Pas d'appel ?

Interrogé sur son entrée en jeu difficile à l'issue de la rencontre, le futur joueur du Racing-Metro s'était expliqué sur son geste: "Rentrée difficile et grosse connerie, avait-il reconnu. Je ne sais pas si le carton est sévère mais l'arbitre était obligé de le mettre après celui donné à Hufanga en première mi-temps. Je le (Tuineau, ndlr) sens partir sur l'action et j'ai le réflexe de le lâcher parce que je sais qu'il va y avoir sanction. Mais que je le lâche ou que je l'accompagne, c'est pareil..."

Ce mauvais geste coûte très cher à Fabrice Estebanez. Les sanctions prononcées pendant cette Coupe du monde prenant effet "immédiatement", cela signifie qu'il ne sera pas autorisé à rejouer avant le 24 octobre, au lendemain de la finale. Le joueur de 29 ans voit donc se terminer prématurément (et bêtement) la première Coupe du monde de sa carrière. Il a désormais 48 heures pour faire appel de cette décision. Ce ne devrait pas être le cas toutefois, bien que le staff de l'équipe de France ne puisse pas appeler de joueur supplémentaire pour pallier son absence.

dimanche 2 octobre 2011

Sondage : La France en demi ??

AB v RM92 - Les réactions


A l'issue de la défaite du Racing sur la pelouse de l'Aviron Bayonnais, Pierre Berbizier et Nicolas Durand reviennent sur une rencontre où les Ciel et Blanc ont beaucoup fauté, laissant échapper le match, essentiellement dans les fautes au sol.
ICI

Estebanez jugé


Fabrice Estebanez, qui a  écopé d'une exclusion temporaire de dix minutes durant le match France Tonga pour un  plaquage cathédrale, sera jugé ce lundi par la Commission de discipline.

Coupe du monde de rugby - Mondial terminé pour Steyn

Le centre ou arrière des Springboks et du Racing-Metro François Steyn (24 ans, 47 sélections) a été contraint de déclarer forfait pour le reste de la Coupe du monde. Il s'est gravement blessé à l'épaule gauche contre les Samoa. L'arrière des Bulls Zane Kirchner a été appelé pour le remplacer.




Cette Coupe du monde fait des ravages, et pas seulement sur le moral de l'équipe de France après la défaite contre les Tonga samedi à Wellington... Ce dimanche, deux nouveaux forfaits pour le reste de la compétition ont été officialisés. Après l'ouvreur des All Blacks Daniel Carter, c'est une autre star, le centre ou arrière des Springboks François Steyn, qui a dû renoncer.

Le joueur du Racing-Metro a été touché dans les dernières minutes de l'ultime match de poule des Springboks remporté face aux Samoa (13-5). Il a fait part de son désarroi dans un communiqué ce dimanche : "Je suis très déçu. Je ne sais pas comment la blessure est arrivée. C'était dans un ruck en fin de match et j'ai fait un déblayage sur un adversaire. J'appréciais notre campagne et de devoir l'arrêter comme cela est très décevant".

Kirchner appelé

Le forfait de François Steyn prive les Springboks d'un de leurs joueurs majeurs mais également d'un de leurs buteurs les plus précis à longue distance. Sacré plus jeune champion du monde de l'histoire en 2007, Steyn va devoir se faire opérer et manquera au Racing-Metro durant plusieurs mois. Il a été remplacé dans le groupe par l'arrière des Northern Bulls, Zane Kirchner (27 ans, 14 sélections), qui rejoindra le groupe mardi.

Depuis le début de la compétition, une quinzaine de joueurs a dû mettre un terme prématurément à l'aventure. Parmi eux, Skrela, Fernandez-Lobbe, Flannery ou Sheridan. Chaque semaine, la Coupe du monde se vide un peu plus de ses stars.

samedi 1 octobre 2011

DÉFAITE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE


C'est par la plus petite des portes et après une défaite face aux Tonga (19-14) que le XV de France a validé son billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Les Bleus ont pris le bonus défensif dans le temps additionnel grâce à un essai de Vincent Clerc. Mais quelle prestation médiocre !

Alors qu'ils s'échauffaient sur la pelouse du Wellington Regional Stadium quelques minutes avant la rencontre, les Bleus entendirent résonner "On ira tous au paradis" de Michel Polnareff. Un heureux présage ? Loin de là... Car c'était l'enfer qui attendait le XV de France pour son dernier match de poule face aux Tonga.

A la mi-temps, déjà, ça sentait le roussis : quand ils sont rentrés aux vestiaires (sous les sifflets d'une partie du public), les Tricolores étaient menés 13-6. Encore approximatifs au pied, dominés physiquement, ils avaient commis trop de fautes et rendu trop de ballons à leurs adversaires pour être devant au tableau d'affichage. C'est d'ailleurs sur une munition perdue après un mauvais dégagement de Yachvili que les Iliens inscrivaient leur premier essai, grâce à une percée de Moa et une passe au pied de Morath récupérée sur l'aile par Hufanga (26e).

Toujours à côté de leurs pompes, les Bleus ne réagissaient pas. Ou tentaient de le faire mais péchaient encore et toujours dans la finition. L'en-avant de Poux après une longue séquence près de l'en-but tonguien juste avant la pause en témoignait parfaitement. Les Tricolores étaient pourtant en supériorité numérique à la suite du carton jaune reçu par Hufanga (39e). Ils n'allaient d'ailleurs pas marquer un seul point à 15 contre 14.

Le bonus in extremis

A la pause, Marc Lièvremont effectuait un seul changement, Barcella remplaçant Ducalcon. Et rien ne changeait. Les Tonga continuaient de faire le jeu, d'avancer à l'impact et de semer la panique à chaque accélération. Performants dans la conservation de balle, ils imposaient de longues séquences à la défense tricolore. L'addition aurait été beaucoup plus salée sans le manque de réussite au pied de leur buteur Morath (cinq sur neuf) et leur mauvaise organisation offensive.

A un quart d'heure de la fin du match, la France était toujours menée (16-9). Elle venait de concéder une neuvième pénalité sur un plaquage cathédrale d'Estebanez et allait jouer dix minutes à quatorze. A la 72e, Morath portait le coup de grâce en privant les Bleus du point de bonus défensif (19-9). Que Clerc récupérait dans les arrêts de jeu en inscrivant un essai en bout de ligne (19-14). Malgré la défaite, les Bleus se qualifient pour les quarts de finale. Sans gloire, ni aucun mérite. La France est la première équipe à se qualifier pour les quarts avec deux défaites en phase de poule. Le paradis semble très, très loin..