vendredi 18 novembre 2011

Le Racing n'a pas le choix

Une semaine après sa défaite contre Cardiff, le Racing-Métro est dans l'obligation de ramener un résultat d'Edimbourg vendredi soir (21h00) pour encore croire en ses chances européennes.







«Il n'y a que six matches en Coupe d'Eupore, donc en gagnant tous ses matches à domicile et en grappillant quelques points à l'extérieur, tu te mets dans les meilleures dispositions pour une qualifiaction.» La règle, énoncée ici par Tim Visser, l'ailier d'Edimbourg, est en théorie toute simple mais a toujours autant de mal à être assimilée par certains. Dans la catégorie des mauvais élèves, il y a le Racing-Métro, battu au métier il y a une semaine à Colombes par Cardiff (20-26) et qui se retrouve (déjà) dos au mur au moment de se rendre à Edimbourg. Justement, les Ecossais ont, eux, parfaitement appris la leçon en allant s'imposer sur la pelouse des London Irish (19-20).
«Avant le début de l'épreuve, tout le monde nous voyait quart-finalistes sans aucun problème et plaçait Edimbourg à la dernière place de la poule 2, rappelle Karim Ghezal dans L'Equipe. Résultat, après un match joué, les Ecossais sont premiers et nous, à la dernière place.» Un constat qui rend l'enjeu de la rencontre très clair: une deuxième défaite de rang en H-Cup mettrait fin aux prétentions européennes des Franciliens. Une grosse désillusion que les hommes de Pierre Berbizier peuvent s'éviter en allant rattraper les points perdus.

L'expérience de Chabal et Nallet à la rescousse

Les retours de Chabal, Nallet et Wisniewski dans le XV de départ devraient apporter au Racing l'expérience qui lui a cruellement manquée contre les Gallois vendredi dernier. Un atout qui ne sera pas de trop contre une équipe habituée aux joutes européennes (84 matches) et bien déterminée à faire perdurer sa série de succès contre les clubs français à Murrayfield (victoires contre Castres en 2009 et 2011 et contre le Stade Français en 2010). «A nous de faire le boulot à la maison, annonce l'entraîneur des Ecossais Michael Bradley sur le site officiel du club. Sinon, la victoire de la semaine dernière n'aura servi à rien. Le Racing-Métro sera remonté après la déception de la semaine passée. Restons humbles et tout ira bien.» Peu habitué aux phases finales - une seule accession en quarts en 14 participations - Edimbourg peut faire coup double : se placer idéalement dans cette poule 2 et surtout mettre hors course un concurrent à la qualification. Après deux journées, ce serait presque le scénario parfait.

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