mercredi 28 septembre 2011

Joli initiative des supporters basques


Le Racing Club de France, version rugby, a sans doute écrit une de ses plus belles pages dans les années 80. Le 11 janvier 1987 les fameux trois quarts du Racing allaient défrayer la chronique en réalisant la première frasque de leur histoire sur le terrain de Saint Léon. Une histoire potache comme le rugby les aime, même si, à l’époque, certains avaient vu dans cette attitude une sorte de provocation.

Les fantasques « racingmen », ce jour-là, avaient décidé, à l’initiative de Jean-Ba Lafont (petit fils d’un ancien illustre de l’Aviron !) de rendre hommage au Rugby Bayonnais et à la tradition toujours vivante du jeu à la bayonnaise. Pour se faire, les joueurs des lignes arrières avaient tous disputé la rencontre coiffés d’un béret basque. Dans leur esprit, comme ils le soulignent, il n’y avait là aucune forme de provocation mais juste une réelle envie de faire du rugby un monde où l’humour et la convivialité auront toujours une place de choix. Ce 11 janvier 1987 fut le premier des gags de cette bande de copains qui allaient également , la même année, disputer et perdre la finale avec un noeud papillon rose autour du cou ou encore boire une coupe de champagne à la mi-temps de la finale victorieuse de 1990.

25 ans après cette touche humoristique, l’association Les Gars de l’Aviron (LGA), a, à son tour, décidé de rendre hommage et de faire un clin d’oeil à l’esprit de ces joueurs-là qui, avec force et courage, ont réussi à apporter un esprit potache, bien spécifique au rugby français. Le public bayonnais, habitué également à une certaine forme d’humour et de dérision qui en fit, il y a peu, le meilleur public de France souhaite, par cette action, montrer qu’un quart de siècle plus tard, le rugby véhicule
toujours ces valeurs de convivialité.

C’est pourquoi ce vendredi 30 septembre, la totalité de la tribune Afflelou portera ce qui est depuis devenu le symbole de cette bande copains de l’époque : un noeud papillon rose !

1 commentaire:

  1. Je ne connaissais pas du tout cette petite histoire, merci de la rappeler aux plus jeunes !

    Belle initiative en effet, c'est ce qu'on aime aussi dans le rugby :)

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