vendredi 30 septembre 2011

Wisniewski : «C'était ma vie»

En pleine réussite actuellement, Jonathan Wisniewski raconte à L'Equipe sa passion du jeu et du but. Mais aussi sa prise de recul, avec l'âge et les drames personnels.
Wisniewski raconte sa passion et comment il a appris à faire la part des choses
 
Deuxième meilleur réalisateur du Top 14 (77 pts) avant le match à Bayonne vendredi (20h00), le demi d'ouverture du Racing-Métro Jonathan Wisniewski ne cache pas qu'il est un joueur qui vit de sa passion. Une passion qu'il peut raconter par son enfance- «Originaire de Gaillac, j'avais le choix entre le vin et le rugby. J'ai choisi le rugby» - que par ses réveils nocturnes : «La nuit, il m'arrive de me lever pour écrire dans mon cahier à idées un schéma de jeu, un lancement, etc, raconte-t-il vendredi dans L'Equipe. Ma copine me prend pour un fou.» A 26 ans, le numéro 10 et buteur assure néanmoins qu'il a fait «la part des choses» «Le rugby, c'était toute ma vie. Depuis quelque temps, j'ai des occupations à côté

La prise de recul par rapport au jeu s'est aussi tissée par le drame. Pas la peine d'essayer de le vexer en parlant d'un drop décisif manqué en demi-finales du championnat : «Trois mois avant ce drop raté contre Montpellier, j'avais perdu mon petit frère de dix-neuf ans, qui s'est tué dans un accident, raconte-t-il. Alors, on ne va pas me dire que rater une pénalité ou un drop dans un stade de 60.000 personnes où les gens sont heureux, c'est grave. C'est dommage, râlant, mais pas grave.»
 

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